temps de lecture : 8 min
Malgré un contexte leur étant historiquement favorable, les entrepreneurs sociaux indiens font néanmoins face à des difficultés. Si nombre d’entre eux dénotent un manque d’accès à de la main d’œuvre qualifiée et des difficultés à recruter, ils regrettent pour beaucoup et majoritairement les difficultés de financement (investissements et subventions) et de nombreuses difficultés liées à l’action de l’Etat : le poids de la bureaucratie, l’évolution de la fiscalité et la difficulté d’accès à des infrastructures et services publics.
Ces dernières années, le gouvernement indien a mis en place des dispositifs aidants pour certains et très contraignants pour d’autres ce qui donne une image en demi-teinte et pas toujours propice au développement de l’entrepreneuriat social.
Cliquez sur chaque flèche pour ouvrir les parties de l’article
EN BREF :
Si les entrepreneurs sociaux indiens nous ont donné le sentiment de se débrouiller souvent sans l’aide de l’Etat, voire parfois en dépit des actions de l’Etat, leurs marges de manœuvre sont parfois limitées sur certains sujets. Certains changements réglementaires récents rendent leur situation compliquée, notamment quand les financements proviennent de l’étranger. De manière plus structurelle, les critiques principales que nous avons entendues étaient bien plus liées au modèle de développement promu par le gouvernement actuel : la croissance à tout prix et le nationalisme hindoue se matérialisent par des politiques extractives et de construction d’infrastructures qui se font souvent au détriment de certaines tribus ou de certaines parties de la population. Il semble que l’inclusion et l’égalité, valeurs souvent chères aux entrepreneurs sociaux, déjà délicates à faire vivre dans une société de castes, ne sont pas vraiment à l’agenda du le gouvernement actuel.
LIENS :
⇒ Revenir au Dossier - L’Inde, un terreau fertile pour l’entrepreneuriat social ?
⇒ Retrouver notre Dossier sur Mediatico
⇒ En savoir plus sur Impact in Context